La tendinite de la patte d’oie, une inflammation des tendons situés à l’intérieur du genou, touche fréquemment les athlètes et les personnes engagées dans des activités physiques intenses. Cette pathologie entraîne douleurs et raideurs, particulièrement perceptibles lors de la montée ou la descente des escaliers.
Les symptômes incluent une douleur aiguë ou sourde à l’intérieur du genou, un gonflement localisé et une sensibilité accrue au toucher. Le diagnostic repose sur un examen clinique minutieux, souvent complété par des imageries médicales telles que l’échographie ou l’IRM pour exclure d’autres affections du genou.
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Plan de l'article
Qu’est-ce qu’une tendinite de la patte d’oie ?
Le syndrome de la patte d’oie, aussi connu sous les termes de tendinite de la patte d’oie ou tendinite du genou, est une pathologie qui affecte les trois tendons situés à l’intérieur du genou. Ces tendons appartiennent aux muscles sartorius, gracile et semi-tendineux, qui forment une structure ressemblant à une patte d’oie, d’où le nom de la maladie.
Les tendons impliqués
- Sartorius : le plus long muscle du corps humain, il permet la flexion, l’abduction et la rotation externe de la hanche.
- Gracile : muscle de la face interne de la cuisse, il participe à la flexion et à l’adduction de la hanche.
- Semi-tendineux : muscle de la face postérieure de la cuisse, il intervient dans l’extension de la hanche et la flexion du genou.
Le syndrome de la patte d’oie se manifeste par une inflammation de ces tendons, souvent causée par des activités physiques intenses ou répétitives. Les sportifs, notamment les coureurs, sont fréquemment touchés par cette pathologie. Toutefois, des facteurs anatomiques tels que le genou valgum (genoux cagneux) ou l’affaissement de la voûte plantaire peuvent aussi jouer un rôle prédisposant.
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Symptômes et diagnostic
Les symptômes incluent une douleur localisée à l’intérieur du genou, souvent exacerbée par la montée ou la descente des escaliers. Un gonflement et une sensibilité au toucher peuvent aussi être présents. Pour un diagnostic précis, un examen clinique est nécessaire, parfois complété par une échographie ou une IRM pour écarter d’autres affections du genou.
Symptômes et manifestations cliniques
Les patients souffrant de tendinite de la patte d’oie rapportent fréquemment une douleur localisée sous le genou, souvent exacerbée lors d’activités telles que monter ou descendre des escaliers. Cette douleur, généralement marquée et persistante, peut devenir un véritable handicap pour ceux qui pratiquent des sports nécessitant des mouvements répétitifs des jambes.
En plus de la douleur, l’enflure est un symptôme courant. Cette enflure se manifeste typiquement sous le genou, rendant l’articulation sensible au toucher et parfois limitant la mobilité. La présence d’un nodule palpable peut aussi être détectée dans certains cas, ajoutant à l’inconfort ressenti par le patient.
Les bruits articulaires, tels que des craquements ou des cliquetis, sont d’autres symptômes fréquemment associés à cette pathologie. Ces bruits peuvent être perçus lors de la flexion du genou, accentuant la gêne et l’inquiétude des patients. Bien que ces symptômes puissent évoquer d’autres pathologies, comme le syndrome fémoro-patellaire, une évaluation clinique minutieuse permet généralement de poser un diagnostic précis.
L’examen clinique reste la pierre angulaire du diagnostic. Le médecin procède à une palpation de la zone douloureuse et évalue la mobilité de l’articulation. Si nécessaire, des examens complémentaires comme l’échographie ou l’IRM peuvent être réalisés pour exclure d’autres affections, notamment les lésions méniscales ou l’arthrose du genou.
Comment diagnostiquer une tendinite de la patte d’oie ?
Pour diagnostiquer une tendinite de la patte d’oie, le praticien doit d’abord procéder à une évaluation clinique approfondie. L’examen physique permet de détecter les signes caractéristiques de la pathologie, tels que la douleur localisée sous le genou, l’enflure et la présence éventuelle d’un nodule.
Des examens d’imagerie peuvent être nécessaires pour confirmer le diagnostic et écarter d’autres affections. L’échographie, notamment, offre une visualisation précise des tendons et permet d’identifier les zones d’inflammation. L’IRM peut aussi être utile pour exclure des pathologies concurrentes comme l’arthrose du genou ou des lésions méniscales.
Au-delà des examens d’imagerie, l’analyse des facteurs de risque est fondamentale. Parmi ceux-ci, on retrouve le genou valgum, l’affaissement de la voûte plantaire et même certains antécédents médicaux de surutilisation des tendons. Les patients présentant ces caractéristiques doivent être particulièrement bien évalués.
Les orthésistes jouent un rôle clé dans le processus de diagnostic et de traitement. En collaboration avec d’autres professionnels de santé, ils peuvent recommander des orthèses plantaires pour corriger les déséquilibres biomécaniques et réduire la tension sur les tendons affectés. Dans des cas plus graves, où les traitements conventionnels échouent, une chirurgie pourrait être envisagée.